La consommation d’alcool pendant la grossesse est soupçonnée d’être mauvaise pour la santé du bébé… dans l’Antiquité, on en parlait déjà !
Mais, c’est à la fin des années 60 qu’un pédiatre français, le Docteur Lemoine, en a apporté les preuves scientifiques. À cette époque, il avait conclu que cela ne concernait que les consommations importantes et quotidiennes et donc uniquement les femmes dépendantes de l’alcool.
Par la suite, en continuant les recherches, les scientifiques se sont rendu compte qu’un petit verre de vin rouge par jour et une seule soirée bien arrosée pouvaient poser également souci.
Dès les années 70, les Docteurs Philippe Dehaene et Maurice Titran, pédiatres au Centre Hospitalier de Roubaix se sont mobilisés pour développer la recherche et sortir ce sujet du silence. Leurs travaux ont contribué à des avancées reconnues au plan national et international !
Pour autant, encore aujourd’hui, il reste impossible de déterminer une consommation d’alcool qui pourrait être sans risque pour le bébé... Par précaution, il est donc recommandé de ne pas consommer d’alcool pendant la grossesse.
Cette recommandation est un principe de précaution : ce n’est pas parce qu’il y a consommation d’alcool pendant la grossesse qu’il y aura forcément des conséquences sur le bébé… Mais comme on ne peut pas définir quelle dose à quel moment de la grossesse serait dommageable, le mieux c’est zéro alcool !
On pense souvent qu’une coupette de champagne, une petite bière ou un verre de bon vin ce n’est pas pareil qu’un whisky ou une vodka. En réalité, il n’y a pas d’alcool inoffensif !
Une bière forte
de 50 cl à 8-9 degrés
4 bières
de 25 cl de 4,5 degrés
Être enceinte ne protège pas des conflits, de la surcharge de travail ou des retards de train... toutes ces situations qui peuvent être stressantes au quotidien.
Pour prendre soin de soi et passer au-dessus de ces petits moments désagréables, nous vous proposons quelques astuces rapides et faciles pour repartir du bon pied !
C’est une respiration calmante que nous avons lorsque nous dormons. Pour se l’approprier dans la journée, voici comment procéder ! Mettez une main sur le ventre. À l’inspiration, sentez le ventre qui se gonfle ; à l’expiration sentez le ventre qui rentre.
À l’expiration, imaginez que vous chassez vos problèmes, vos contrariétés ou que vous soufflez sur les problèmes. À l’inspiration, visualisez les solutions qui s’offrent à vous et l’air frais et nouveau qui entre dans vos poumons. Vous pouvez faire cet exercice autant de fois que souhaité.
Faites des cercles dans la paume d’une main avec le pouce de l’autre main, 12 fois dans un sens puis dans l’autre. Massez ensuite la base du pouce et du poignet, puis remontez en massant le muscle sous l’auriculaire.
Étirez ensuite en douceur chaque doigt sans les faire craquer et massez lentement chaque phalange ; puis pincez légèrement le bout des doigts pour stimuler la circulation sanguine. Pour finir, massez les muscles de l’avant-bras.
Se remettre en contact avec la nature est une activité à la portée de tous, que ce soit dans un square, un jardin public, une forêt, au bord de la mer, à la montagne :
Profitez des éléments naturels que vous avez autour de vous.
Promenez-vous tranquillement, respirez les parfums, observez les couleurs, les formes... Prenez le temps, et pourquoi pas, profitez-en pour faire quelques exercices de respiration !
De manière générale, il est recommandé de ne pas consommer d’alcool quand on allaite. On sait que l’alcool passe dans le lait maternel. Il vient modifier l’odeur du lait et diminuer la quantité de lait maternel. Le sommeil du bébé peut en être perturbé.
Je me pose des questions, je souhaite arrêter, qui contacter ?
Médecin, gynécologue, sage-femme, tous les professionnels de santé qui accompagnent votre grossesse sont là pour vous écouter et répondre à vos questions.
Vous pouvez également vous adresser à un Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) pour faire le point sur votre consommation. Une équipe pluridisciplinaire (médecin, travailleur social, psychologue…) peut vous proposer un accompagnement pour vous aider à arrêter votre consommation d’alcool (ou diminuer si l’arrêt ne vous paraît pas envisageable).
L’accueil y est anonyme et gratuit.
Pour trouver un CSAPA proche de chez vous, n’hésitez pas à consulter le site « www.alcoolinfoservice.fr ».
Vous pouvez aussi appeler alcool info service au 0980 980 930, un service ouvert 7 J/7 de 8h à 2h. Appel non surtaxé depuis un téléphone fixe. Des professionnels vous proposeront une écoute personnalisée pour répondre à votre demande.
Un site : alcool-info-service.fr. Vous pouvez également avoir accès à un chat, à des questions-réponses ou être rappelé par un écoutant dès que l’un d’entre eux est disponible en indiquant seulement votre numéro de téléphone.
Comme pour l’alcool, le placenta n’arrête pas la nicotine et le monoxyde de carbone. La consommation de tabac peut avoir des conséquences sur la grossesse et le développement du bébé (fausses couches, retard de croissance, faible poids de naissance...).
Je me pose des questions, je souhaite arrêter, qui contacter ?
Vous pouvez en parler à votre médecin traitant ou au professionnel de santé qui suit votre grossesse.
Vous pouvez également contacter
Tabac-info-service au 39 89
(0,15 centimes par minute du lundi au samedi de 8h à 20h).
Des tabacologues vous écoutent et peuvent vous donner des conseils avec un accompagnement.
Sur www.tabac-info-service.fr, vous trouverez des astuces, des tests et des témoignages.
Une application tabac info service est également disponible sur google play
et sur l’app store, vous y trouverez un coaching personnalisé et pourrez partager vos progrès !
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